Voilà la présent' de Murasaki Yûna, c'est un perso à venir (le mien au cas où ce serait pas très clair ^^')
Pour les flemmards voici une fiche de description ^^ :
Son nom :
Murasaki Yûna (Lune Pourpre)
Son âge :
Personne ne le connait vraiment, pas même elle… Il semble qu’elle soit jeune, 16, 17 ans, peut-être un peu plus…
Son apparence :
Yûna est plutôt grande et mince, elle a de grands yeux émeraude et les cheveux entre le brun et l’auburn, à reflets pourpres, assez courts, en bataille. Elle a un visage fin et plutôt joli, la peau claire.
Son caractère :
Elle est indépendante et même plutôt froide et distante, n’a pas froid aux yeux, est assez lunatique (elle peut passer en une seconde du calme le plus total a une rage froide et meurtrière…) elle a un goût certain pour le combat et le sang, et son passé a été si dur qu’elle ne sait pas vraiment ce qu’est l’amitié, ou le rire... Elle réfléchit toujours avant d’agir. Elle n’est pas méchante au fond, et se pose beaucoup de questions sur Creed et la guilde des assassins mais n’a jamais osé tenter quoi que ce soit pour changer sa condition, jusqu ‘à la «trahison» du favori de la guilde… (White, évidemment
)
Ses capacités :
Elle est agile, discrète et rapide malgré sa carrure un peu frêle ; elle utilise toutes sortes d’armes différentes, armes à feu, dagues de toutes tailles… Mais Yûna ne se sépare surtout jamais de son katana, et encore moins de son arc. Enfin, ce n’est pas vraiment un arc… Il s’agit du Gant d’Ambarinal [voir «La Quête d’Ewilan» et «Ellana, Le Pacte des Marchombres» de Pierre Bottero]. C’est un gant unique, relié à un arc dans une dimension parallèle [il s’agit, du moins dans le roman, des plus hautes Spires de l’Imagination, avis aux connaisseurs
xD]. Ses atouts sont donc l’effet de surprise, et également d’avoir un nombre illimité de flèches.
Son passé :
Elle a été receuillie quand elle était petite par Creed, formée pour devenir assassin mais se sentant utilisée par lui et apprenant que White, qu'il traitait comme un objet, était son fils, elle fut tellement dégoûtée qu'elle le trahit. Elle se fit malheureusement prendre et emprisonner dans la nouveau temple.
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Ici pour les moins flemmards, un One Shot ! Enjoy, et n'hésitez pas a commenter sur le topic de comm's de ma 1ère fic x)
« - Otousan !! Otousaaaaan….!
Cela faisait des heures, des jours peut-être, que la petite hurlait ainsi. Elle avançait droit devant elle dans la forêt sombre comme si sa vie en dépendait, se prenant sans cesse les pieds dans les énormes racines des monstres végétaux qui l’entouraient, mais se relevant toujours, et, ses yeux aveuglés de larmes rivés vers l’horizon, continuant d’avancer en criant aussi fort que son petit corps épuisé lui permettait. On n’aurait su dire s’il était le jour ou bien la nuit, tellement les immenses arbres, aux feuillages denses, masquaient la lumière extérieure. On n’aurait pas non plus pu deviner l’âge de la fillette, mais ce qui était certain, c’est qu’elle ne devait pas avoir plus d’une dizaine d’années. Peut-être huit. Ou bien neuf… Qui sait. Ses larmes cachaient mal les cernes sous ses grands yeux verts, tandis que ses longs cheveux ; d’une couleur assez indéfinissable - entre le brun, l’auburn et le pourpre - venaient d’un mouvement fluide recouvrir ses joues creuses et ses bras couverts de contusions. Enroulée dans une mince robe de crêpe noir, avec un gant de soie assorti flottant autour d’un seul de ses poignets minces, elle frissonnait, mais hâtait toujours un peu plus le pas, ses pieds nus à moitié en sang. Une de plus à avoir été battue par un père soûlard, et abandonnée par manque d’argent, de temps, et d’affection. Sans aucun doute.
Une foulée de plus et elle s’écroula, éreintée, la gorge en feu, incapable de verser une larme de plus. Elle tenta de se relever, en vain. Son corps n’était que douleur, elle avait l’impression d’être un morceau de métal chauffé à blanc… Elle poussa un dernier cri, de douleur, avant de sombrer dans l’inconscience.
-Hoy, gamine ! Réveille-toi !
C’était une voix désagréable, froide et sifflante, et la petite sortit de son sommeil en un instant. Un jeune homme, à l’aura assez inquiétante, se tenait devant elle. Il avait des cheveux bruns en bataille et des yeux gris, sournois, cerclés d’un noir qui tranchait avec sa peau pâle. Un autre homme se tenait là, dans l’ombre des arbres. Le premier s‘adressa à lui :
-Maître Creed, qu’est ce que vous comptez faire de cette mioche ?
Il eut un ricanement avant de reprendre d’une voix mielleuse :
-Vous ne comptez tout de même pas la recruter ? Regardez comme elle est faible !
-La ferme, Seishin ! coupa le dénommé Creed avec un sourire tordu. Je suis certain qu’on saura lui trouver une utilité.
-Si vous le dites, Maître… Debout, toi ! aboya-t-il à l’adresse de la petite. C’est quoi, ton nom !?
La fillette se redressa avec difficulté et resta silencieuse, les yeux baissés.
-C’est pas gagné, s’exclama Seishin en levant les yeux au ciel.
-Dans ce cas, dit Creed en s’adressant à la petite, à présent, tu te nommeras Murasaki Yûna.
-La Lune Pourpre… Je dois dire qu’elle porte plutôt bien ce nom, avec de tels cheveux…
Sur ces mots Seishin s’empara de Yûna comme si elle n’était qu’une plume, et, sur les pas de Creed, ils l’entrainèrent à travers toute la forêt jusque dans un temple.
Plusieurs années passèrent avant que Yûna n’ait le droit d’en sortir. Entre-temps, elle avait appris que ceux qui l’avaient recueillie étaient d’importants membres d’une guilde d’assassins, et elle fut élevée dans le sang et les meurtres, devenant peu à peu des leurs. Elle savait utiliser énormément d’armes, à feu, dagues, katana, et bien d’autres… Mais la clef de son succès fut sans aucun doute le gant.
Un jour qu’elle fouillait ses affaires, elle était retombée sur cette babiole, dont elle ne se souvenait plus vraiment, comme par ailleurs toute son enfance avant son entrée dans la Guilde des assassins. Yuna avait été émue un instant, et, après une imperceptible hésitation, l’avait passé à sa main gauche. Elle ne perçut d’abord rien, puis elle referma le poing et la sensation déferla dans son bras. Elle tenait un arc ! Invisible, immatériel, et pourtant réel. Index et majeur crochetèrent une corde inexistante et l’amenèrent jusqu’à a joue. Elle libéra son souffle et ouvrit les doigts. Une longue flèche noire jaillit du néant et fusa, presque invisible, jusqu’au mur à une vingtaine de mètres d’elle, où elle se ficha profondément. Yuna ne put retenir une exclamation de stupeur et d’émerveillement. Elle s’était trouvé une arme… Une voix dans sa tête, la voix de sa mémoire, lui soufflait comme une litanie : « Gant d’Ambarinal… Gant d’Ambarinal…. ».
Depuis lors elle devint un assassin hors pair, appréciée de la Guilde pour sa valeur, et intrigante à leurs yeux puisqu’ils ne comprenaient pas comment elle s’y prenait pour tuer… Elle était pourtant peu liée avec eux, difficile à approcher, et on ne l’avait jamais vu sourire. Elle semblait avoir pris particulièrement le goût de tuer, mais ne le faisait que lorsqu’elle-même le décider, n’obéissant jamais vraiment aux ordres.
C’était, plus ou moins, à l’année de ses quinze ans que sa vie bascula. Elle était en train de passer devant la salle personnelle d’entrainement de Creed, le Maître Assassin de la Guilde, quand elle avait entendu quelques mots d’une conversation qui semblait juteuse. Curieuse, elle s’approcha d’une démarche souple et silencieuse, se glissant dans l’ombre de telle sorte que personne n’aurait pu se douter de sa présence, tout en lui permettant d’observer la scène par la porte entrebâillée. La discussion, virulente, concernait le protégé de Creed, son élève et favori : White Wolf. Yuna ne l’avait rencontré qu’à deux reprises, mais chaque fois, elle s’était dit qu’il semblait trop gentil pour être un assassin, malgré son remarquable talent. Elle l’admirait beaucoup. Les deux protagonistes, Creed et une femme qui lui tournait le dos, encapuchonnée de noir, évoquaient son avenir et le destin qu’ils choisiraient pour lui. La femme semblait vouloir qu’il quitte la Guilde et la suivent, qu’ils se rencontrent enfin, tandis que Creed voulait faire de lui sa meilleur arme. Ce manque de liberté choqua et affligea Yuna, mais ce qui lui fit écarquiller les yeux et devoir se mettre le poing dans la bouche pour se retenir de crier, fut d’entendre, dans la bouche de Creed : « notre fils ».
Yuna savait pertinemment que le Maître se servait d’elle, mais tant que cela lui prodiguait un foyer et de quoi vivre, elle s’en contrefichait et jouait à la naïve qui n’en savait rien. Pourtant, que Creed parle ainsi de son propre fils, l’utilisant comme simple pièce dans son jeu immonde et sanglant, le privant d’amour, de liberté et d’avenir… Yuna était dégoûtée par cet homme, il lui donnait envie de vomir, ou peut-être de lui planter une flèche dans le cœur, voire les deux. Elle se rendit compte a ce moment là à quel point elle était surveillée, les piliers du temple comme immenses barreaux de prison, et toujours un geôlier pour l’accompagner dans ses missions, suffisamment fin pour qu’elle n’arrive pas à lui fausser compagnie.
Elle vécut longtemps avec cette rage au cœur, jusqu’à la trahison de White, puis son attaque du temple. Dans l’agitation qu’il avait causée, elle avait été réquisitionnée pour éliminer les intrus, avec un autre assassin dont elle ne se souvenait même pas le nom. Elle savait juste que c’était une ordure, tueur d’enfants et selon les rumeurs un violeur notoire. Elle avait réglé son cas d’une flèche entre les deux yeux, qui lui avait tiré un sourire carnassier et satisfait pour cette pourriture, puis avait tenté de s’enfuir, mais on l’avait prise en flagrant délit. A ce moment là elle fut prise d’une crise de folie et de rage, et, prenant son katana, elle se mit à injurier et maudire le nom de Creed - lui qui était finalement son plus sadique et immoral geôlier et qui avait tout fait pour la corrompre - rejetant celui qu’il lui avait donné à cause de ses beaux cheveux, en tranchant de sa lame, enfiévrée, ses longues mèches pourpres et hurlant autant que ses poumons lui permettaient. Il fallut des heures avant qu’elle ne se taise, évanouie et a bout de force d’avoir craché tout son venin au propos du Maître Assassin, qu’elle reniait désormais.
Yuna fut enfermée dans une geôle dès que Creed eût déplacé son quartier général, se disant finalement avec indifférence et lassitude que sa situation ne changeait pas tant que ça. Elle avait encore le Gant, mais, malheureusement pour elle, des sécurités spéciales semblaient en annuler le pouvoir. Elle se doutait que White Wolf reviendrait tenter de tuer son père, se demandant s’il était au courant qu’ils appartenaient à la même famille et que sa mère était en vie. Elle se mit donc à attendre et à espérer une nouvelle opportunité de fuir. »